Vous rendre à la réserve GONm de Chausey

L’archipel est, pour l'essentiel, une propriété privée : par respect pour les habitants et pour ne pas troubler leur tranquillité, pour éviter de dégrader des milieux qui sont fragiles, pour ne pas déranger les oiseaux (certains sont très sensibles au dérangement), vous devez respecter les interdictions et recommandations suivantes :

  • veuillez bien suivre les sentiers sur la Grande Île,
  • ne pas débarquer sur les îlots qui sont tous en réserve (gestion GONm) : le débarquement est interdit de septembre à fin juillet.
  • veillez à ne pas déranger les oiseaux,
  • respectez la nature,
  • remportez vos déchets
  • et soyez discrets !

Merci !

 

Paysage ornithologique

Pipit maritime (cliché : Gérard-Debout)

Pipit maritime

Dès le départ, dans le port de Granville, il faut être attentif à la présence du pipit maritime et, à la sortie du port, bien observer goélands et mouettes car, selon les saisons, il est possible d'observer la mouette pygmée et/ou la mouette mélanocéphale.

Pendant la traversée, le fou de Bassan, les cormorans des deux espèces, les goélands et les alcidés sont visibles toute l'année.
En été et en automne, labbes, sternes et puffins sont réguliers.
En hiver et au printemps, la macreuse noire, le harle huppé sont réguliers. Bien d'autres espèces peuvent être contactées plus irrégulièrement comme le pétrel-tempête.

Lorsqu'on arrive dans l'archipel, on observera sur les îlots les deux espèces de cormorans nicheurs (grand cormoran et cormoran huppé) et les trois espèces de goélands (goéland marin, goéland brun et goéland argenté).
En hiver, grèbes et plongeons (dont le plongeon imbrin) sont réguliers. Après avoir débarqué sur la Grande Île, il est aisé d'observer les passereaux terrestres communs particulièrement peu farouches ici et présents en densités notables et quelques espèces plus "remarquables" comme le pipit maritime, la fauvette pitchou (irrégulière), le loriot d'Europe (au passage). D’autres espèces, plus exceptionnelles sont au ren-dez-vous comme le faucon pèlerin désormais régulier.
Sur le rivage : tadorne de Belon, huîtrier-pie, aigrette garzette, harle huppé et limicoles sont observables tout à loisir. En hiver, la bernache cravant est régulière. Dans le Sund, les sternes (sterne pierregarin et sterne caugek) sont fréquentes en pêche.


Les colonies d'oiseaux marins nicheurs font de Chausey un des plus importants sites ornithologiques français : c'est pourquoi le site est mis en réserve et que l'accès aux îlots est limité. La réserve de Chausey abrite la première colonie française de cormoran huppé, d'huîtrier-pie et de goéland marin. C'est le seul site français de nidification du harle huppé. Les autres espèces ni-cheuses sont le grand cormoran, le goéland brun et le goéland argenté, la sterne pierregarin et la sterne caugek, l'aigrette garzette, le tadorne de Belon. La nidification d'autres espèces (sterne de Dougall, par exemple), est irrégulière.
Chausey est enfin un site propice pour observer les migrateurs, y compris les plus rares.


Comment s’y rendre ?

Le bateau part de Granville pour une traversée de moins d'une heure.

Sur la Grande Île, monter la cale, tourner à gauche vers le phare et suivre le sentier du littoral. Le coin du fort est un bon site d'observation des îlots sur la rive opposée du Sund (longue-vue recommandée). Le sentier vous permettra ensuite d'atteindre la pointe sud-est de l'île (excellent site d'observation des oiseaux en mer). Sur la côte sud, observation des oiseaux de rivage le long des grèves.

À la pointe ouest de l'île, beau site pour les tadornes et les harles. Sur toute l'île, l'observation des oiseaux terrestres, peu farouches, est facile.


Quand ?

Doris "bec-scie" (cliché : Claire Debout)
Doris le bec-scie

Une visite d'une journée est toujours intéressante.

Pour deux ou trois jours, il faut savoir que le camping est interdit ; l'hébergement est possible à l'hôtel, aux gîtes de la ville de Granville ou à ceux de la ferme.
Attention aux problèmes d'hébergement au cœur de l'hiver. D'avril à octobre, les traversées sont quotidiennes. De novembre à mars, il n'y a plus qu'un seul bateau qui n'assure que deux ou trois traversées par semaine.
Lors des grands coefficients de marée, le spectacle est extraordinaire mais l'afflux des pêcheurs à pied aussi ! Il ne faut pas oublier de réserver ses places à l'avance.


Quelle que soit la saison, la visite sera fructueuse. D'avril à juillet, la nidification bat son plein. De mars à début mai puis, à nouveau, de septembre à novembre, de nombreux migrateurs terrestres et aquatiques font halte.
En hiver, hivernage entre autres des plongeons, grèbes, bernaches, bécasse, hibou des marais sans compter les oiseaux marins et les limicoles.

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